Vraiment pas assez chère mon fils

C’est aujourd’hui le coup d’envoi des tests de la nouvelle RTX 5090 de NVIDIA, avec l’architecture Blackwell. Carte très haut de gamme, elle remplace la RTX 4090 en étant, selon le fabricant, « deux fois plus rapide ». Ce 2x s’entend avec DLSS 4 activé.
La RTX 5090 marque le pas sur la RTX 4090… merci DLSS 4
Et dans le cas contraire ? Pour Frandroid, il y a « un gain de performance tout relatif hors DLSS ». Chez Engadget, on prend le problème dans l’autre sens : DLSS 4 « fonctionne bien » et remplit visiblement sa mission avec des performances de haut vol pour cette carte à plus de 2 300 euros.
Si DLSS 4 est aussi disponible sur les RTX 40, ce n’est pas le cas de la génération multi-images qui est réservé à la série 50. Hardware & Co consacre d’ailleurs un chapitre complet de son test au DLSS 4 en pratique.
La conclusion de nos confrères est d’ailleurs double, suivant comment on se place : « Soit on les voit [architecture Blackwell et la RTX 5090, ndlr] comme une timide mise à jour d’Ada Lovelace, bridée par un procédé de fabrication inchangé entrainant une consommation électrique en hausse notable et un différentiel de performance limité. Soit on croit au virage opéré par NVIDIA et son Neural Rendering ».
C’est un peu la même chose chez IGN. La GeForce RTX 5090 prend la couronne sur les performances, « mais avec moins de force que les générations précédentes ». Dans les jeux supportant DLSS 4, il y a « d’énormes gains de performances – il faut par contre être en paix avec le fait que 75 % des images sont générées avec l’IA », expliquent nos confrères.

Consommation en hausse, tarif « prohibitif »… mais de l’espoir
La consommation importante (et en hausse) est d’ailleurs un élément qui revient dans les conclusions de nombreux tests. Même chose avec le tarif, jugé « prohibitif » par Frandroid. Pour enfoncer le clou, Engadget lui consacre même deux des trois points négatifs : « Tellement cher » et « Pourquoi est-ce si cher ». Les Numériques regrette de son côté la présence du connecteur d’alimentation au milieu de la carte.
Cette GeForce RTX 5090 – bien trop onéreuse pour le commun des mortels – laisse par contre espérer de belles perspectives pour les cartes moins puissantes et surtout moins chères, comme l’indique Engadget : « Les performances DLSS 4 de la 5090 me rendent impatient de voir comment les RTX 5070 (Ti) moins chères se comportent. Si une carte à 550 dollars peut se rapprocher de ce que j’ai vu sur la 4090 à 1 599 dollars, même si elle repose sur une génération massive d’images, c’est une évolution majeure ». En France, elles seront pour rappel à respectivement 649 euros (RTX 5070) et 884 euros (RTX 5070 Ti), selon le site français de NVIDIA.
Pour Hardware & Co, cette carte « porte en elle les promesses d’une nouvelle ère qui semblait impossible à court terme, il n’y a de ça que quelques mois. Être capable de jouer en UHD avec les détails maximaux à des jeux AAA en Full Ray Tracing (Path Tracing) à 200 images par seconde ».
Le PCIe 5.0 change-t-il la donne ?
TechPowerUp aussi y va de son test, avec une conclusion du même acabit que les précédents, si ce n’est le regret d’un « overclocking de la mémoire limité artificiellement par le pilote ». Mais nos confrères se sont également amusés (chacun ses occupations…) avec la bande passante du port PCIe.
Les nouvelles RTX 50 sont, pour rappel, en PCIe 5.0, contre PCIe 4.0 pour les RTX 40. Mais quelle est l’influence en pratique de ce doublement de la bande passante ? Pas si marquant que cela finalement.
La moyenne en 1080p est de 251,2 fps en PCIe 5.0 x16, contre 248 fps en 4.0 x16 (ou 5.0 x8), 242,9 fps en 3.0 x16 (ou 4.0 x8, 5.0 x4), 225,3 fps en 2.0 x16. Il faut descendre en PCIe 1.1 x16 pour avoir une chute importante : 188,4 fps. La situation est à peu près la même avec l’augmentation du nombre de pixels.

