En vertu du Digital Services Act (DSA), la Commission européenne a officiellement demandé à YouTube, Snapchat et TikTok de lui fournir des informations sur leurs systèmes de recommandations respectifs le 2 octobre.
Le but : mieux comprendre leur rôle dans l’amplification de certains risques systémiques, « dont ceux liés au processus électoral et au discours public, au bien-être mental des utilisateurs (le comportement de dépendance, rabbit holes de contenu), et à la protection des mineurs ».
La Commission cherche aussi à en savoir plus sur les mesures liées à la potentielle recommandation de contenus illégaux (par exemple, des contenus relatifs à des drogues illégales ou des discours de haines).
Elle a demandé des informations supplémentaires à TikTok, en particulier les mesures adoptées par la plateforme pour éviter les manipulations de discours, notamment en contexte électoral.
Les trois plateformes ont jusqu’au 15 novembre pour fournir leurs réponses.