Résumé (pas) foireux : facepalm

Par le prisme des incidents ciblant des entités du secteur social, l’ANSSI dresse un bien triste et inquiétant état des lieux de la sécurité informatique. Si le rapport cible la profession, bien d’autres entités et sociétés devraient s’en inspirer pour vérifier si elles appliquent les bonnes règles.
Dans l’introduction de son rapport, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information rappelle à juste titre que « l’année 2023 et le début de l’année 2024 ont été marqués par de nombreux incidents ciblant des entités du secteur social gérant des données à caractère personnel ».
Des fuites massives sur des dizaines de millions de personnes
Nous en parlions d’ailleurs dans un édito au début de l’année. Les fuites ont même commencé en 2022 avec un demi-million de personnes à l’Assurance Maladie. C’est très peu comparé à la suite. En effet, ce sont 10 millions de personnes dont les données ont fuité chez Pôle emploi, 33 millions chez deux prestataires du tiers payant (Viamedis et Almerys) et enfin un « all-in » de France Travail avec 43 millions de personnes concernées.
On y retrouve des données personnelles comme les nom, prénom, numéro de Sécurité sociale, date de naissance ainsi que les adresses email et physique. Avec la taille gigantesque des bases de données, il faudrait avoir de la chance pour passer entre les gouttes. Une fois ces données dans la nature, il n’est plus possible de les changer pour une bonne partie d’entre elles.