
Samedi 21 septembre, au Sommet de l’avenir de l’ONU, le CEO de Google, Sundar Pichai, a annoncé la création par son entreprise d’un fonds de financement lié à l’IA dans l’éducation et la formation à hauteur de 120 millions de dollars. Ce fonds, appelé Global AI Opportunity Fund, est censé aider les pays émergents à se saisir des « opportunités » que leur offre l’IA.
Selon Pichai, cette technologie permettrait à ces pays d’accéder à une information et des connaissances mondiales dans leur propre langue, d’accélérer les découvertes scientifiques, d’ « aider les personnes qui se trouvent sur le chemin d’une catastrophe liée au climat » et enfin de contribuer au progrès économique.
Il ajoute que ces formations se feront dans la langue locale et en partenariat avec des associations et organisations non gouvernementales.
Bien que Sundar Pichai ait évoqué aussi certains risques de l’IA comme les « problèmes d’exactitude », les biais et les deep fakes, il n’a fait qu’euphémiser les conséquences possibles de cette technologie sur le monde du travail. Comme le remarque TechCrunch, il n’a pas évoqué l’impact de l’IA sur le climat.