Dans un arrêté du 4 juillet, le gouvernement autorisait Aéroports de Paris à créer une plateforme (un quai sur la Seine au niveau d’Austerlitz, dans le 13ᵉ) pour le décollage et l’atterrissage des « taxis volants » de Volocopter, le Volocity. Elle est valable jusqu’à la fin de l’année.
Ce n’était pas du gout de la Mairie de Paris, qui avait lancé une procédure auprès du Conseil d’État. Elle a été déboutée juste avant la cérémonie d’ouverture, permettant de lancer des expérimentations, au moins jusqu’à ce qu’elle tienne une audience sur le fond. Cette dernière est attendue pour cet automne.
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Mais voilà que tout cela tombe finalement à l’eau. « Les « taxis volants » électriques ne seront finalement pas fonctionnels pendant ces Jeux olympiques, faute de certification des moteurs dans les temps, ont annoncé ce jeudi 8 août leurs promoteurs », explique Libération.
La certification est décalée de « quelques semaines », ajoute Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP. Le PDG de Volocopter (Dirk Hoke) explique pour sa part que ce nouveau retard est dû à « un sous-traitant américain qui n’était pas capable de fournir ce qu’il avait promis ». Les moteurs ont été renvoyés aux États-Unis pour contrôle. « Ils vont revenir la semaine prochaine, mais pas à temps pour faire les vols depuis la barge », regrette le patron.
Le Groupe ADP et la société allemande Volocopter visent désormais un vol « d’ici à la fin de l’année ».