Après la sonde Odysseus (avec un alunissage un peu chaotique) c’est donc la seconde mission privée à se poser sur la Lune. Jason Kim, patron de Firefly Aerospace, se félicite que sa sonde soit « stable et verticale », comme le rapporte l’AFP.
Ce nom vous dit quelque chose ? Firefly Aerospace est une des neuf entreprises américaines sélectionnées en 2018 pour le retour des américains sur la Lune, avec la NASA : Astrobotic Technology, Deep Space Systems, Draper, Intuitive Machines, Lockheed Martin Space, Masten Space Systems, Moon Express et Orbit Beyond.
« Nous avons effectué deux manœuvres d’évitement des dangers lors de l’alunissage, ce qui montre que notre logiciel a fonctionné exactement comme il le fallait », affirme la responsable du programme Blue Ghost, Ray Allensworth. L’alunissage a eu lieu hier, à 9h34 (heure de Paris), dans la zone cible de 100 mètres, à côté d’une structure volcanique appelée Mons Latreille. La mission avait décollé le 15 janvier. Tous les détails se trouvent par ici.

« Notre atterrisseur lunaire Blue Ghost a maintenant une maison permanente sur la surface lunaire avec 10 charges utiles de la NASA et une plaque avec le nom de chaque employé de Firefly », ajoute Jason Kim dans un communiqué. Les opérations vont maintenant débuter.
La sonde a déjà plusieurs rendez-vous : « Le 14 mars, Firefly s’attend à capturer des images haute définition d’une éclipse totale lorsque la Terre bloquera le soleil au-dessus de l’horizon de la Lune. Le 16 mars, Blue Ghost capturera ensuite le coucher de soleil lunaire, fournissant des données sur la façon dont la poussière lunaire lévite en raison des influences solaires et crée une lueur de l’horizon lunaire documentée pour la première fois par Eugene Cernan sur Apollo 17 ».
Vous pouvez revivre ce moment dans la vidéo ci-dessous (l’alunissage se déroule à 1h26 dans la vidéo). Il y a quelques jours, la sonde avait envoyé une vidéo d’un survol de la Lune. La suite est déjà connue avec Blue Ghost 2 en 2026 et Blue Ghost 3 en 2028.