Nissan et Honda parlent désormais ouvertement d’une fusion, présentée comme une évolution « d’un partenariat stratégique axé sur l’intelligence et l’électrification ».
Dans un communiqué publié hier, Honda évoque la création d’une « holding commune », à laquelle pourrait participer également Mitsubishi. Cette dernière réfléchit actuellement à la question et doit prendre une décision « d’ici la fin du mois de janvier 2025 ».
En cas de fusion, la nouvelle entité deviendrait le troisième plus gros constructeur mondial de voitures. L’opération prendrait effet en 2026.
« Honda et Nissan ont commencé à envisager une intégration commerciale et étudieront la création de synergies significatives entre les deux entreprises dans un large éventail de domaines », a déclaré Makoto Uchida, PDG et directeur général adjoint de Honda. L’entreprise prendrait la tête de la holding.
Nissan et Mitsubishi sont toujours en partenariat avec le groupe Renault, même si les relations ont été mises à rude épreuve depuis l’affaire Carlos Ghosn, arrêté au Japon. Renault possède aujourd’hui 37,5 % des parts de Nissan.
Le constructeur français n’a réagi que très laconiquement à l’annonce de Honda et Nissan : « Renault Group prend acte des annonces faites aujourd’hui par Nissan et Honda, qui sont encore à un stade préliminaire. En tant qu’actionnaire principal de Nissan, Renault Group examinera toutes les options en fonction du meilleur intérêt du Groupe et de ses parties prenantes ».