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L’administration Trump voudrait en finir avec la cyberdéfense et privilégier le « hack back »

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CISAïe
L’administration Trump voudrait en finir avec la cyberdéfense et privilégier le « hack back »

Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump déplore que les États-Unis se seraient surtout concentrés sur ses moyens de cyberdéfense, et voudrait passer à la cyberoffensive. L’existence de la CISA, l’agence en charge de la cybersécurité, est remise en cause. Ses employés craignent d’être « persécutés ».

Michael Waltz, choisi par Donald Trump pour devenir le conseiller à la sécurité nationale de sa future administration, estime que les États-Unis se sont trop longtemps concentrés sur le renforcement de sa cyberdéfense, au détriment de ses capacités cyberoffensives.

« Nous devons passer à l’offensive et commencer à imposer des coûts et des conséquences plus élevés aux acteurs privés et aux acteurs étatiques qui continuent à voler nos données et à nous espionner », a avancé M. Waltz, invité dans l’émission Face the Nation de la chaîne CBS News.

« Je ne vais pas m’avancer sur tout ce que nous ferons le premier jour, mais adopter une approche différente de la cyber, examiner notre doctrine et commencer à imposer des coûts à l’autre partie pour qu’elle arrête, c’est quelque chose que nous allons examiner, je pense », a-t-il précisé.

Il a également avancé que l’industrie technologique privée américaine pourrait, elle aussi, contribuer à la défense des États-Unis, et « rendre nos adversaires vulnérables », relève l’agence Reuters.

Premier « Béret vert » élu au Congrès (du surnom donné aux soldats des forces spéciales de l’US Army), Mike Waltz a passé 26 ans dans l’armée, et est considéré comme l’un des élus républicains les plus virulents à l’égard de la Chine, allant jusqu’à déclarer : « nous sommes en guerre froide avec le Parti communiste chinois ».

Mike Waltz n’a pas employé l’expression controversée « hack back », qui désigne le fait de s’attaquer aux responsables supposés d’une cyberattaque, mais c’est bien de mesures de cyber-rétorsion dont il est question.

Ces commentaires font suite aux allégations américaines concernant une vaste campagne étatique chinoise de cyberespionnage ayant ciblé au moins huit entreprises de télécommunications et d’infrastructures américaines. Connue sous le nom de Salt Typhoon, elle a aussi permis d’espionner leurs systèmes d’écoutes téléphoniques, jusqu’à cibler les appels téléphoniques de personnalités politiques américaines de premier plan.


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